Première sélection internationale pour Kwasi Poku: interview

Notre jeune attaquant canadien, Kwasi Poku (21 ans), a connu l’honneur d’être appelé pour la première en sélection internationale la semaine dernière. Il pourrait disputer ses premières minutes avec les Canucks à l’occasion d’une joute amicale face au Panama. Nous avons interviewé Kwasi pour vous partager son sentiment à l’idée de cette première convocation avec le Canada.

Kwasi, félicitations pour cette première sélection. Quel a été ta réaction lorsque tu as appris l’heureuse nouvelle ? 

J’ai l’impression de vivre un rêve, celui de tous les enfants canadiens qui tapent dans un ballon. J’ai déjà été appelé avec les équipes de jeunes, mais recevoir une convocation avec l’équipe première… C’est un tout autre sentiment, ça m’a même fait pleurer. C’est un grand moment pour ma famille et moi.

Comment as-tu appris la nouvelle ?

C’était marrant ! J’étais en train de me faire soigner chez les kinés, quand le coach est arrivé et m’a appris la nouvelle. Je n’étais pas prêt à entendre ça, car je m’attendais plutôt à un appel du sélectionneur. Ça m’a paralysé, je n’ai plus su bouger pendant un instant. Ensuite, j’ai commencé à pleurer.

Comment ont réagi tes coéquipiers du RWDM ? 

Ils étaient tous super contents pour moi. Ce sont vraiment des super gars.

Et ta famille ?

Ma mère était tellement heureuse qu’elle a pris un avion pour venir jusqu’ici ! On doit rentrer ensemble vers le Canada quand j’irai rejoindre la sélection. Nous sommes très proches elle et moi, et c’est la première fois que je la revois depuis que j’ai quitté le FC Forge.

Il y a-t-il quelqu’un que tu souhaites remercier, quelqu’un qui a joué un rôle particulier dans ton parcours ? 

Définitivement mon père, il a eu une énorme influence sur  la personne que je suis devenue, sur et en dehors du terrain. J’aimerais le remercier pour m’avoir motivé, entraîné et gardé sur la bonne voie dans tous les aspects de ma vie. Et bien sûr, les autres membres de ma famille aussi.

Est-ce que tu t’attendais à cette sélection ? 

J’avais un pressentiment. Jesse March, le sélectionneur, m’avait dit que je méritais ma chance, mais je pense que c’était compliqué pour lui de m’appeler alors que je jouais dans le championnat canadien. Après mon transfert, je me disais que je recevrais peut-être une chance cette saison, même si je ne l’attendais pas d’aussi tôt. J’ai donc quand même été un peu surpris, mais c’était une sacrée bonne surprise !

Comment as-tu fêté cela ? 

Je n’ai rien fait de particulier. Je ne suis pas quelqu’un qui extériorise beaucoup ses émotions. Je suis plutôt calme et je savoure intérieurement.

Comment te prépares-tu à cette nouvelle étape de ta carrière ? Ressens-tu une pression particulière ? 

Je me rends en sélection avec l’esprit ouvert et l’envie d’apprendre. Je n’ai rien à perdre, je suis le petit nouveau: je dois juste me concentrer sur mon apprentissage et la découverte du groupe, bien m’y intégrer. Je joue mon meilleur football quand je suis détendu, donc je ne me mets pas de pression. Je veux juste joueur mon jeu et profiter de chaque moment sur le terrain.

L’équipe canadienne compte quelques gros noms du football mondial. Lequel d’entre eux as-tu le plus hâte de rencontrer ? 

Je pense que tout le monde serait excité à l’idée de rencontrer Alphonso Davies. Il a lancé l’exode des joueurs canadiens vers l’Europe, il a ouvert la voie pour les suivants. C’est un pionnier de notre sport, donc c’est son nom qui me vient en premier.

Quelle vision portes-tu à la croissance du football canadien, qui est en pleine expansion ?

C’est super à voir. La culture du football grandit au Canada. Les enfants préfèrent le foot à d’autres sports, de plus en plus de gens regardent les matchs, et la Premier League canadienne se développe. Avec la Coupe du Monde qui arrive en 2026, cela ne fera que booster encore plus le sport. C’est excitant de voir cette passion et cet investissement, ce qui n’était pas forcément le cas quand j’étais enfant.

Jouer cette Coupe du Monde 2026, c’est un objectif pour toi ?

Absolument. C’est le rêve de tout enfant, d’abord d’être appelé, puis de jouer en Coupe du Monde. Donc oui, j’adorerais y participer, et j’espère que tout se passera bien.

Si tu pouvais t’adresser à ton plus jeune « toi », que lui dirais-tu au moment de monter dans l’avion pour rejoindre la sélection canadienne ? 

De profiter.

 

 

Publié le 09-10-2024 à 17:57
door RWDM

Les partenaires

Golden Palace FacebankLiften Tadal M&G CLEANING

Inscrivez-vous à notre newsletter

Nieuwsbrief FR